Benjamin Kuentz aime naviguer à ses heures perdues. Enfant, il côtoie des marins dans le salon de sa grand mère, qui partagent tantôt leur manque de repère terrestre, tantôt leur manque de repères maritimes. La graine est jetée. Le défi est de taille: créer un whisky qui rappellerait l’odeur de la terre aux marins et les embruns aux « terriens » 😀 . Il faudra attendre encore quelques années avant de goûter « Le Guip « . Le Guip, c’est le nom d’un chantier naval Brestois dont Yann Mauffret, bâtisseur de navires, en est directeur. Leur point commun ? Leur quête perpétuelle de bois nobles pour construire des navires ou faire vieillir de l’eau de vie de Malt.
Description | Issus de l’association de la maison Benjamin Kuentz et de la distillerie Warenghem. Ce single cask légèrement tourné (6 ppm) a vieilli 8 ans dans un fût de bourbon dans les chais de la distillerie de Lannion. |
Couleur | Paille claire. |
1er Nez | Très frais, les notes de malt et de céréales précèdent des arômes de miel, de citron et de melon d’eau. Une pointe de jasmin se révèle en fond. Les embruns portent le tout. |
2nd Nez | Les notes de levures et de céréales s’imposent et rappellent la matière première (moût de malt). Une belle minéralité structure l’ensemble. De légers arômes de chocolat blanc s’invitent à la dégustation. La vanille bourbon fait son apparition. |
Palais | L’attaque est vive, rafraichissante et huileuse (chocolat blanc), les notes d’agrumes s’effacent rapidement pour laisser place aux fruits séchés (poire, pruneau) puis au cacao, et au malt torréfié, et terre humide (tourbe).
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Finale | Ce sont les notes de céréales toastées qui perdurent. Des arômes de racine complètent la gamme (réglisse, gentiane?).
Le verre vide est sur le cacao et les prunes séchées. |
Synthèse | Un whisky embouteillé à 55% dont l’alcool est parfaitement intégré et qui offre un joli équilibre entre fraîcheur et notes toastées. |