Au whisky live dernier, la maison du whisky a présenté un single cask d’Armorik un peu particulier.
Un whisky qui incarne parfaitement les possibilités d’innovation et l’avantage tactique de la France quant à la diversité des fûts disponibles.
Certes tous les types de fût ne fonctionnent pas pour élever un whisky. Il y a eu des expériences malheureuses qui ont néanmoins permis de dégrossir un peu le paysage et de commencer à identifier ce qui marchait et ce qu’il valait mieux éviter.
Ainsi, on peut aisément affirmer que les fûts de Condrieu (s’ils sont bien choisis) donne de très bons résultats comme en témoigne Ampelos du domaine des hautes glaces ou encore Track 1 (et 2) de Ninkasi.
D’une manière générale les fûts de vin blanc sec donnent de bons résultats (cf Vilanova)
Les fûts de Banyuls, quoi que plus actif, sont aussi une belle couverte en matière de vieillissement. Si certains veulent s’en persuader, rendez-vous a la Zygothèque pour déguster l’ultime de la distillerie Bertrand. Un whisky aussi profond que sa robe noire laisse imaginer.
Bien entendu les fûts de sauternes utilisé notamment par les distilleries Lehmann, Miclo et bien d’autres sont également une valeur sûre. Cela dit, rendons a César ce qui lui appartient, Glenmorangie a ouvert la voie à ce type de vieillissement depuis un moment déjà !
La différence réside peut-être dans la fraîcheur des fûts, certaines distilleries ne laissant pas passer plus de 48h entre le vidage et le remplissage du fût.
Les fûts de cognac, d’armagnac, et bien d’autres donnent également des choses très réussi mais les fûts de pineau des Charentes dont il est question aujourd’hui semble fonctionner particulièrement bien tout en apportant une véritable nouveauté organoleptique.
Nous avions eu un aperçu de l’utilisation de ces fûts avec Alpenglow #21, un distillat tourbé élevé deux ans et demi en fût de Sherry avant d’être affiné un an en fût de pineau des Charentes. Déjà à l’époque, nous avions pu apprécier l’apport du célèbre mistelle charentais au whisky.
Ceci dit, pour ce single Cask d’Armorik, le vieillissement se fait intégralement dans des barriques de pineau, et pas n’importe lesquels.
Il s’agit de fûts ayant contenu des très vieux pineaux de chez Remi Landier. De plus, ce millésime 2012 à été distillé après que la distillerie ait considérablement amélioré son distillat (notamment grâce au conseil du regretté Jim Swan).
Pour la dégustation, on vous laisse en compagnie de la « digital story » que la maison du whisky a consacrée à ce produit, on en profite également pour vous souhaiter le meilleur pour 2020, une année qui sera surement riche en whisky français !
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