Ce weekend c’était le désormais incontournable, salon France quintessence.
Avec plus de 120 exposants, la fine fleur des spiritueux Français était représentée.
Comme vous vous en doutiez, nous étions là pour le whisky !
Petit tour non exhaustif des petites pépites déniché sur le salon.
On commence par un acteur historique avec la distillerie des menhirs qui, en plus de sa gamme permanente, avait apporté son single cask 2004.
Un whisky de Sarrazin 100% maltée, mis à vieillir dans des fûts peut actif et oublié pendant toutes ces années.
Le résultat est superbe bien qu’étonnamment différent des autres Eddu, on a du beurre, du pains aux céréales et des fruits jaunes ! En vente uniquement a la distillerie !
Un autre gros acteur Breton était sur le salon mais la distillerie Warenghem réserve ses nouveautés pour le whisky Live. Pour déguster un distillat se chez eux il fallait se rendre au stand Spiritique pour découvrir Amatheon, le dieu gaulois du grain. Un nom particulièrement bien trouvé pour un whisky dont la palette aromatique est résolument tournée vers la matière première.
On prend de l’altitude en allant saluer le domaine des hautes glaces pour découvrir Obscurus, un nouveau single cask a la robe sombre et mystérieuse.
Étant donné qu’il ne s’agit pas de barrique française, impossible de savoir qu’elle fut à ainsi teinter le distillat de seigle des hautes glaces. Eh non, ce n’est pas non plus un fût hispanique (bien tenté) ! Mais ce mystère ne rend la dégustation que plus appréciable, Agrumes confit, chocolats noirs, noix, pruneaux et autres notes torréfiés enrobent les arômes du distillat sans pour autant l’écraser.
Et pour avoir un aperçu enthousiasment du futur du whisky Français, rendez-vous au stand de straw bale. Victor Gilles présentait ses gins et son pink pastaga mais, officieusement, vous pouviez goûter au New make de la distillerie. Un distillat riche et complexe, « qui se tien » comme dit modestement Victor. Avec un équipement taillé sur mesure, beaucoup d’humilité et une exigence à toute épreuve, la distillerie straw bale donne envie de se rendre en 2020.
Son premier whisky ne sera disponible qu’en 2020 mais il y a un peu plus de trois ans, Étienne s’était rendu avec son orge dans une malterie puis en Charente pour faire des essais de distillation. Le résultat Loup hardi n°2, subtil mariage de fûts neufs et de fûts de cognac affiné en fut de Condrieu puis réduit dans des fûts de rhum.
Un whisky qui laisse présager un beau futur pour la distillerie.
Enfin, on a pu redécouvrir les home distillers de la distillerie des bughes et les Sequoias de la distillerie du Vercors, deux distilleries à suivre de près.
Le salon regorgeait d’autres pépites que nous aurions adoré découvrir, on profite de ce papier pour saluer tous les producteurs que nous n’avons pas eu le temps de rencontrer sur le salon. Rendez-vous donc pour l’édition 2020 !