Lors de la 20e édition du Whisky Live Paris et à l’occasion du 20e anniversaire de l’édition française de Whisky Magazine, La Maison & Velier dévoilait une collection exclusive de spiritueux en format magnum. Cette série, intitulée Fireworks Collection, rassemblait 40 embouteillages uniques ornée d’une étiquette inédite reprenant les célèbres illustrations de feux d’artifice de l’artiste japonais Hirayama, réalisées en 1880.
Parmi ces embouteillages de whiskies et de rhums provenant du monde entier, on retrouvait 5 singles cask de whisky Français dont le La Piautre 2021, le plus incandescent d’entre eux, vient d’être embouteillé plus largement !
Hirayama Fireworks Company
Né au Japon en 1840 dans la province de Mikawa, Jinta Hirayama a été l’un des entrepreneurs les plus importants dans l’art de la pyrotechnie. En 1877, il fonde la Hirayama Fireworks Company à Yokohama et s’emploie à apporter de la couleur à ce que l’on appelle alors, les fleurs de feu (Le mot japonais pour feux d’artifice est « Hanabi », littéralement « fleurs de feu »)
C’est donc grâce à lui que les feux d’artifice passent d’un dégradé d’orange plus ou moins pâlichon à une véritable explosion de couleurs ! Pensez-y l’été prochain ! Lorsque qu’en 1879, le président américain de l’époque, Ulysses S. Grant, se rend au Japon, Hirayama est chargé du feu d’artifice de bienvenue.
Le succès est tel qu’en 1883, Hirayama fut le premier Japonais de l’histoire à déposer un brevet aux États-Unis. Il développe des catalogues bilingues, japonais et anglais et s’emploie à représenter visuellement sur papier des feux d’artifice en train d’exploser. Ce sont ces illustrations graphiques intemporelles qui ont inspiré la gamme Fireworks.
Hirayama s’éteint en 1900, laissant à jamais son empreinte dans l’histoire de l’art pyrotechnique.
Fireworks By Night N°21
Issu du Fût 257, un Ex-Bourbon qui a reçu du Cognac puis la bière Imperial Porter (Brune fumée) de la Malterie/Brasserie/Distillerie La Piautre, ce single cask a été rempli en avril 2021 avec le distillat fumé localement avec de la tourbe irlandaise.
Du tourbé dans un fût de bière fumée, les choses s’annoncent brûlantes !
Réduit à 46%, ce single cask est (par définition) une édition limitée à 315 bouteilles.
Nez : Particulièrement tourbé, la dégustation s’ouvre
sur des arômes terre humide, de cuir et de cendre encore chaude. Pâtissier également,
le nez dévoile des parfums de malt caramélisé de tarte tatin et de pruneaux
confits. A l’aération, une pointe subtile de cacao et un soupçon camphré
apportent une belle complexité.
Bouche : Une attaque puissante et riche en épices, où dominent la muscade et le clou de girofle. Une touche exotique se dévoile avec des accents de mangue et de sirop d’ananas contrebalance une tourbe qui devient médicinal a travers des notes herbacées d’eucalyptus et de camphre. La présence généreuse de céréales et de foins apporte une texture gourmande et un caractère rustique typique de la distillerie.
Finale : Longue et persistante, marquée par des réminiscences de cendre. La finale évolue vers des saveurs plus douces d’amande en poudre et de noisettes toastées, prolongeant l’expérience avec une élégance subtile et inattendue !
Comme à son habitude, la distillerie de La Piautre livre ici un très beau whisky, ce single cask brille toutefois par son exotisme qui résonne particulièrement avec une tourbe médicinale et camphrée !
Article à redécouvrir sur la distillerie La Piautre :
La Piautre – Du grain à la bouteille.